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Quand les prémices de la première révolution arabe sont apparues en Tunisie, il y avait déjà un certain moment que l’Egypte allait mal. Non pas à cause des conséquences de la crise financière qui a touché le monde en 2008, mais plutôt parce que le mécontentement général régnait bien avant cette crise.

La révolution tunisienne, aggravée par la crise libyenne, a de graves conséquences pour l’économie tunisienne. On prévoit qu’à la fin de 2011, les chômeurs seront plus de 700 000, taux jamais atteint en Tunisie depuis son indépendance. Les tensions sociales vont probablement s’accroître, alors que les besoins à moyen et à long termes sont gigantesques au vu des ambitions de la révolution et de la nouvelle Tunisie en construction. Des mesures urgentes et à effet immédiat peuvent et doivent être proposées et mises en place.

While the current focus of EU foreign policy is firmly trained on its southern neighbourhood, this paper explains why the EU should not forget about the long-simmering disputes in its Eastern neighbourhood – disputes which might once again require EU responses in the future.

To date, the Bahraini uprising has resulted in nothing but a return to martial law and the possible end of the participative experiment. This failure was predictable. At least three reasons can be put forward. First, the protestors were divided about the aim of the movement, so al-Wifaq’s attempts to engage in dialogue with the regime were sabotaged by the hard-liners of al-Haqq and al-Wafa. The main loser of the uprising is al-Wifaq, whose efforts to transform into a party that collaborates with the government have been nullified.